Gare à Rome !

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Roma Termini, au sens propre comme au figuré : cette ville nous a littéralement achevés ! Pour commencer, nous arrivons dans le quartier derrière la gare, qui a tout d’un « quartier derrière la gare », qui nous rappelle un décor que nous ne connaissons que trop bien, l’Inde, en particulier : cela en a l’odeur (la pisse) et la « couleur » (les gens) ! Ensuite, parce que les 400 mètres annoncés, entre la gare et l’hôtel, deviennent 20 minutes de marche. Nous tombons dans le panneau de la publicité mensongère en plein, et nous ne sommes pas au bout de nos surprises dans ce domaine ! L’hôtel, quoique propre, ne dispose d’aucune insonorisation et ne nous offrira que peu de sommeil après nos longues journées et le petit-dej’ est un paradoxe à lui tout seul : de par sa quantité (2 biscottes par chambre) mais aussi dans son « organisation » : des céréales mais pas de bol, du Nutella sans couteau, … Nous comprenons très vite que nous avons à faire ou plutôt « affaire(s) » à un investisseur immobilier et pas à un hôtelier, qui se montre resquilleur sur les bords, genre de personnage qui, nous le comprendrons par la suite, est légion (romaine ?) dans ce coin d’Italie ! Comme par exemple, quand nous sommes allés manger au restaurant un soir où on a reçu deux assiettes en se demandant si on nous avait apporté la portion enfant et où le prix était inversement proportionnel à la qualité, tant de l’assiette que de l’accueil ! Ici, la réputation de la gastronomie italienne a cédé aux sirènes du profit à tout prix ! L’industrie du tourisme a failli avoir raison de nous, une fois de plus, lorsqu’on s’est assis à une terrasse pour boire un Coca et un café, avant que l’on nous amène la carte et de voir que cela nous serait facturé la modique somme de … 14 € ! D’un coup, on a eu nettement moins soif !

 

Au moment d’aller vers l’aéroport, nous prenons le train vers Ciampino, en espérant arriver dans l’aéroport, comme nous le laissait croire les panneaux d’informations ferroviaires… Mais, ô surprise, l’aéroport est à 5 kilomètres de la gare ! Nous attendons alors plus d’une heure à l’extérieur de la gare pour attraper le dernier bus de la journée vers l’aéroport, puisque aucun taxi ne montrera le bout de son capot à cette heure tardive, même après les avoir appelés … Une fois sur place, nous cherchons à nous installer dans le hall des départs avant de nous rendre compte que celui-ci ferme pour la nuit. Nous passerons donc la courte nuit couchés par terre comme deux clochards dans le hall des arrivés, où aucune chaise n’est bien entendu prévue … Décidément, rien ne nous aura été épargné dans cette année de voyage et finalement le plus « roots » c’est en Europe que nous l’aurons connu ! Mais bon … veni, vidi, vici !

 

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